Technologieet innovation étant au centre de la formation. Sur les 1550 ingénieurs diplômés d’Arts et Métiers ParisTech chaque année, 94% sont en RERB et TRAM 3 : Arrêt "Cité universitaire" En rentrant par le N.27 boulevard Jourdan, continuer tout droit sur l'avenue Jean-Branet jusqu'à la pelouse, puis prendre l'allée en diagonale sur la droite jusqu'au bâtiment "Maison des élèves ingénieurs Arts et Métiers". L'entrée du gymnase se situe sur la gauche du bâtiment. Listedes élèves de l'Ecole nationale supérieure d'arts et métiers ayant obtenu le diplôme d'ingénieur de cet établissement en 1989 NOR : MENZ9002928K JORF n°91 du 17 avril 1991 Recherche simple dans le code Rechercher dans le texte cash. Publié le 27 nov. 2017 à 1735Mis à jour le 30 nov. 2017 à 1322Les “ingé” en herbe passionnés de développement durable ont l’embarras du choix. Les 205 écoles françaises d’ingénieurs se sont adaptées pour subvenir à leur demande, qui fait écho aux besoins de certaines industries..Alain Vassal, expert à l'Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie ESTP et coordinateur pédagogique dans la filière “Bâtiment” confirme “Le développement durable a profondément révolutionné les métiers d’ingénieur, de maître d’ouvrage, de mainteneur. Nous leur apprenons à penser en fonction du cycle de vie global d’un bâtiment ou d’une infrastructure, et à prendre en compte la complexité des problèmes posés par le développement durable”.Depuis 2008, l’école a par ailleurs développé des enseignements dédiés à ces questions en 1ère et 2ème année, ainsi que deux options durables pour les 3èmes années "bâtiment et ville durable" et "aménagement territorial et urbain".La construction durable, avec le travail de matériaux biosourcés comme le bois, la terre crue ou la terre, connaît un essor important. Depuis 2010, le recours à ces matériaux issus de la biomasse a doublé, passant de 5% à 10% du marché de la construction des maisons bâtiment a un impact lourd sur l'environnement. Aujourd'hui, 50 % des matières extraites en Europe vont au secteur de la construction. Cette industrie représente entre 5 et 10% de toutes les émissions de CO2 planétaires. Les matériaux durables sont donc un enjeu à la fois pour le logement mais également en matière de lutte contre la Paris Saclay, l’Ecole Nationale des Travaux Publics d’Etat, les Arts et Métiers Paris Tech, l’Ecole supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Caen… Ces dernières années, la plupart des écoles dotées de formations en BTP ont développé une offre sur “la ville durable”, “l’industrie durable”, ou “la construction durable”.Une sensibilisation développée dans de nombreux cursusAu-delà des écoles spécialisées, les enseignements liés au développement durable ont fleuri un peu partout dans les écoles d’ingé. C’est le cas notamment de l’Efrei, l’école d’ingénieurs généraliste en informatique et technologies du numérique. L’école, qui ne disposait alors que d’options au thème de l’environnement, se préparerait à intégrer ces enjeux dans le tronc commun avec une majeure “énergies nouvelles et réseaux intelligents” pour prise de conscience qui se développe au niveau de l’engagement étudiant “Quand j’ai pris la tête de l’association Symbioz’, l’asso verte de l’Efrei, nous étions 3. A la fin de l’année, nous étions 25, et avec de beaux succès en termes d'événements et d’activités organisés”, raconte Laure Guiboa, jeune diplômée les enjeux du développement durable sont traités tant de manière transversale, avec des cours de sensibilisation et des options, que de manière plus approfondie par des formations en alternance ou des mastères spécialisés. Ces derniers, révélateurs des nouvelles orientations de l’enseignement et de la recherche, se sont multipliés ces dernières années on dénombre plusieurs dizaine de mastères “verts”.Signe de leur succès, les ingénieurs qui sortent de formations spécialisées sont prisés des recruteurs. "On place tous nos étudiants dans une grande variété de structures, de la toute petite entreprise au grand groupe", précise Alain Cornier, directeur délégué de l'Institut Arts et Métiers Paris Tech de Chambéry. Pour Alain Vassal, le constat est similaire les entreprises sont friandes de ces savoirs plus que la formation n'est pas le seul critère pris en compte dans le recrutement d'ingénieurs réseau, soft skills, expériences à l'étranger, stages... Autant de critères travaillés en école et qui expliquent les chiffres particulièrement positifs des ingénieurs un taux de chômage à 3,9% ; et une insertion profession de 79% deux mois après la sortie d'école. Une prise en compte qui irrigue les formations ingénieurDu reste, ces initiatives sont largement adoubées par la commission des titres d’ingénieur CTI, chargée depuis 1934 d’évaluer et d’accréditer les formations d’ingénieurs en France. Cette dernière a défini un volet “développement durable et responsabilité sociétale” dans ses référentiels de 2012 et de 2016 centralisant les recommandations globales de la CTI adressées aux écoles d’ les écoles sont libres de leurs programmes, la CTI a le pouvoir de leur retirer leur accréditation à délivrer un titre d’ingénieur diplômé. Ses orientations sont donc écoutées avec Laurent Mahieu, président de la CTI, il faut toutefois veiller “à la multiplication de formations labellisées développement durable’ pour satisfaire les critères de la CTI”. De même, il faut être certain que les formations évoluent en fonction des besoins des étudiants, des recruteurs et des industries. “Rétrospectivement, peu d’étudiants voient l’intérêt des cours de sensibilisation dans leur exercice professionnel”, cite-t-il en exemple. 1Jacqueline Fontaine s’est donné pour objectif de retracer l’histoire de la scolarisation des filles première partie de l’ouvrage et l’histoire des Écoles d’Arts et Métiers troisième partie en mettant l’accent sur la rencontre improbable entre les publics et les institutions concernés de part et d’autre. Comme elle le montre en s’appuyant sur des travaux réalisés dans le champ de l’éducation et du genre, dont ses propres études [1], cette distance, ou cette incompatibilité, est étroitement liée aux conceptions dominantes de l’activité et du rôle » des femmes dans la société aux xviiie et xixe siècles elles doivent être formées pour devenir des maîtresses de maison accomplies si elles appartiennent aux classes aisées, des ménagères ou des servantes si elles vivent dans les milieux populaires. Leur participation au travail rémunéré s’effectue sur un mode subalterne dans les fabriques, puis dans les usines à mesure que l’industrialisation progresse, ou bien elles s’occupent de l’instruction et des soins, tâches jugées congruentes avec leur nature »… 2Impossible d’imaginer, en conséquence, que les possibilités d’ascension sociale offertes aux adolescents garçons à travers la création d’une École des Arts et Métiers en 1780 et l’ouverture d’autres centres, dans les années 1840 et au début du xxe siècle, aient un impact sur les destins des filles dont l’origine sociale est comparable. Les ouvriers instruits et habiles » et les chefs d’atelier capables de construire toutes sortes de fabrications » p. 131 sont nécessairement des hommes jusque dans les années 1960 p. 167. La masculinité au sens du genre restera longtemps un attribut essentiel pour les techniciens et les ingénieurs généralistes deuxième partie, plus souvent issus des classes moyennes au fil des décennies, étant donné le coût des études et l’élévation continue du niveau des connaissances. Les liens originels avec l’industrie, l’importance attachée aux compétences techniques et pratiques contribuent à faire des jeunes gens les bénéficiaires légitimes de la formation dispensée et au-delà des positions professionnelles qu’elle permet d’obtenir. 3Jacqueline Fontaine indique ici une piste à suivre pour un travail comparatif sur les différentes catégories d’ingénieurs et la construction de la masculinité ou même de la virilité. En effet, certains moyens mis en œuvre pour forger un habitus d’ingénieur au masculin valent pour toutes les écoles discipline quasi militaire, esprit de corps, rites d’initiation, d’autres sont plus spécifiques à chacune en raison aussi des inégalités sociales de recrutement deuxième partie, chapitre V et des postes occupés ultérieurement. Il faudrait donc explorer davantage les phénomènes d’articulation entre les rapports de classe et de genre dans ces lieux divers. L’auteure rappelle que l’École Centrale accueille des étudiantes dès 1918. Pourquoi le Centre de Lille des Arts et Métiers adopte-t-il la même démarche cinquante ans plus tard ? Cette mutation s’inscrit-elle dans un mouvement d’ensemble la mixité progresse dans l’enseignement à tous les niveaux ? Correspond-elle à des évolutions du champ de la formation et de l’emploi des ingénieurs qui la rendent possible, voire indispensable ? Des pressions sont-elles exercées par les jeunes filles et leurs familles ? Pour répondre à ces questions, Jacqueline Fontaine propose d’orienter la recherche selon deux directions prendre en compte l’histoire récente des écoles étudiées, dont celle de Paris, rebaptisée Arts et Métiers Paris Tech en 2007 p. 156, interroger les élèves filles et garçons qui ont intégré cette école et les centres associés dans les années 2000 ; de fait une enquête par questionnaire et entretiens a été menée avec l’accord de la direction en 2011-2012 quatrième partie de l’ouvrage. 4Si les matériaux réunis mériteraient d’être complétés pour ce qui est de l’évolution des écoles et des débouchés professionnels dans les années 1950-1980, il semble bien que la hausse continue du niveau d’études et l’importance accrue de la sélection scolaire a favorisé, là comme ailleurs, l’entrée des filles. Néanmoins, elles sont encore très minoritaires l’année de l’enquête 12,6 % ; c’est en définitive cette présence-absence qui interroge. On est étonné de constater que le taux de réponse à l’enquête est relativement faible alors que le questionnaire était transmis par internet accompagné d’une lettre explicative ; toutefois le taux de réponse des filles est très supérieur à celui des garçons. Il serait intéressant de creuser les raisons pour lesquelles les garçons ont montré plus d’attentisme par rapport aux questions formulées. Leur présence dans les Écoles d’Arts et Métiers leur paraît-elle si évidente qu’il n’y a pas lieu de commenter les cursus et les conditions d’enseignement ? Le sentiment inverse, soit la satisfaction d’avoir remporté une victoire, pas toujours sans mal, a-t-il poussé les filles à apporter leur témoignage ? Enfin, des élèves qui suivent une formation scientifique et technique seraient-ils peu disposés à développer des réponses à des questions ouvertes ? 5Quoi qu’il en soit, les réponses disponibles fournissent déjà des éléments pour la réflexion. Il ne s’agit pas de restituer ici l’ensemble des données réunies et des commentaires proposés, nous nous bornerons à souligner l’origine sociale élevée des répondantes, la présence de pères ingénieurs dans les familles et de mères cadres dont on ne connaît pas toujours la spécialité. Les filles ont aussi souvent que les garçons choisi des filières dans lesquelles figurent en bonne place les sciences physiques, réputées masculines. La question peu explorée jusqu’à maintenant, d’un effet maître ou maîtresse » [2] sur les aspirations et la réussite des élèves, est également évoquée et les réponses des enquêté-e-s divergent… Il faut dire que les enseignantes sont minoritaires comme les élèves filles dans les classes préparatoires aux grandes écoles cpge scientifiques et les écoles d’ingénieurs. 6En résumé, cette contribution à la compréhension des enjeux de la mixité dans des écoles qui furent pendant deux siècles une chasse gardée masculine, devrait inciter les chercheur-e-s à poursuivre, tout à la fois, l’analyse des obstacles à la féminisation des filières scientifiques et, comme le dit l’auteure dans ce livre, des conditions qui doivent être réunies pour que des jeunes femmes osent pénétrer dans un milieu dont les traditions ont été forgées par et pour des hommes. Celles, peu nombreuses, qui ont réussi cet exploit, se disent satisfaites des rites et des activités extra-scolaires… Mais l’attitude fair play » des garçons se maintiendrait-elle dans l’hypothèse où les filles cesseraient d’être des exceptions et représenteraient une réelle concurrence ? Notes [1] Jacqueline Fontaine, 2010, La scolarisation et la formation professionnelle des filles au pays de Schneider 1844-1942, Paris, L’Harmattan. [2] Voir Pascal Bressoux, Les études sur les effets écoles et les effets maîtres », Note de synthèse, Revue française de pédagogie n° 108, pp. 91-137 ces études postulent qu’il existe des facteurs liés à un maître particulier qui entraînent une meilleure acquisition des élèves qui ont eux-mêmes des traits particuliers.En ligne Résumé Dans le cadre du concours "Projet Parabole", organisé par le CNES Centre National d’Études Spatiales, des étudiants du campus Arts et Métiers d’Angers ont testé un bras robotisé dans un environnement en apesanteur. Un projet qui illustre les compétences acquises par les étudiants Arts et Métiers pour relever les défis humains, sociaux et technologiques de l’industrie du futur.

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